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Mariana Pajón

La fourmi atomique du BMX (1991 à aujourd'hui)

Mariana naît dans une famille profondément ancrée dans le monde du sport, avec un père passionné de karting et une mère adepte d'équitation. Très jeune, la Colombienne se tourne naturellement vers la gymnastique et le BMX.  Elle commence ses entraînements sur la piste près de chez elle à seulement 4 ans. Rapidement, sa passion pour le BMX prend le dessus, reléguant la gymnastique au second plan : 

“La gym m’a aidé  avec tant de choses dans ma vie. Spécifiquement pour le BMX, ça m'a aidé à savoir comment contrôler mon corps, juste être flexible et comment sauter”.

À l'âge de 8 ans, Mariana remporte de nombreuses compétitions masculines, car il n'y avait pas de catégorie féminine pour sa tranche d'âge. Face aux plaintes des parents de ses concurrents, cette discrimination est finalement modifiée. En 2000, à 9 ans, la cycliste remporte 

Mariana Pajon en tenue avant de prendre le départ d'une course de BMX

son premier titre international en Argentine. Pourtant, la Colombienne était la seule femme sur la ligne de départ.

À partir de 2002, Mariana intègre une équipe américaine. En cinq année, elle accumule les victoires et les titres juniors. Apprenant que le BMX féminin sera une discipline des Jeux de Pékin, la Colombienne se fixe  comme objectif de devenir championne olympique.

Mariana Pajon célébrant sa victoire lors des Jeux Olympiques sur l'épreuve de BMX

Entre 2008 et 2009, la cycliste remporte le championnat du monde junior et la Coupe du Monde junior. Mariana confirme son statut en devenant championne du monde Elite en 2010, à seulement 19 ans. Elle continue d'enchaîner les titres nationaux et internationaux.

Aux Jeux olympiques de 2012, la Colombienne réalise son rêve en décrochant la médaille  mondiale d'or :

“Voir monter mon drapeau et entendre mon hymne national dans un autre pays, m’a fait me sentir plus Colombienne que jamais”.  L’athlète devient alors la deuxième athlète colombienne à remporter un titre olympique sur une épreuve individuel. Avec cette victoire, Mariana devient une star qui enchaîne les succès : neuf championnats latino-américains, dix championnats panaméricains, deux championnats bolivariens et deux  championnats des États-Unis.  Entre 2012 et 2016, elle est classée numéro un mondiale du BMX par l'UCI.

Aux Jeux olympiques de 2016, la Colombienne confirme son statut de favorite en remportant de nouveau l'épreuve. Cette fois, la sportive devient la première cyc​liste et colombienne à réaliser le doublé en BMX. 

Après cela,  Mariana se lance sur piste. Elle arrive à gagner les Jeux bolivariens de 2017 sur l’épreuve de vitesse par équipe. Cependant, la Colombienne met fin à cette discipline dans la foulée. 

En 2018, la cycliste se fait une déchirure du ligament croisé qui la contraint à s'éloigner des pistes. La cycliste vit alors des moments de doute : "Quand j'étais sur la porte, j'étais vraiment fort mentalement, et j'ai vu tout le monde 

Mariana Pajon montrant sa médaille d'or obtenu lors des Jeux olympiques de Rio

autour de moi être nerveux". Finalement, en 2019,  elle confirme son retour en remportant les Jeux panaméricains. Deux plus tard, la sportive participe aux Jeux olympiques, remportant que la médaille d'argent. Sa saison se termine en feu avec ses titres de championne du monde et de championne panaméricaine. 

En 2024, Mariana a participé Jeux olympiques de Paris. Elle échoue dans sa quête d'une troisième médaille d'or. Cette fois, la cycliste ne fait aucun podium, éliminée dès les demi-finales de la compétition.


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